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Pratique de tir
La décoche
La décoche ou "projection" est le
moment crucial du tir. Elle se définit par l'ensemble des
actions qui précèdent la libération de la flèche.
C'est l'instant où l'archer ne peut plus rien faire pour
améliorer son tir, mais où il peut, à l'inverse,
faire beaucoup pour détériorer. L'objectif est donc
de préserver au mieux les paramètres de tir acquis,
en limitant les actions parasites. Le paradoxe, bien connu des archers,
est induit par la libération impropre de la corde, qui engendre
une oscillation horizontale du fût de la flèche.
Concernant la performance, il n'y a aucun doute que
la palette offre une meilleure prise de corde et une meilleure libération.
Le gant glisse moins bien et a toujours tendance à accrocher
la corde. De plus, par son épaisseur, il interdit d'avoir
au niveau des doigts la précision nécessaire dans
la prise de repères au visage.
Ajustement de la décoche :
Le fait de travailler la traction pendant la décoche
va vous permettre de sensibliser une zone qui vous servira de repère
d'allonge. Quand l'ongle de votre pouce passera dessus, vous saurez
que vous êtres dans la phase de libération. Cette sensation
vous permettra d'automatiser le relâchement des tenseurs des
doigts, comme le ferait un clicker sur un arc classique. Les archers
font de la paille, sous prétexte de faire du volume ou de
travailler leur décoche. Cet exercice relève d'une
approche artistique, dont les résultats sont avant tout affaire
d'appréciations. Le bon départ de la flèche
est conditionné par différents paramètres que
nous ne pouvons réduire à la seule action de la libération,
ce moment où nous ne pouvons plus rien faire pour améliorer
le tir, mais où nous pouvons encore le détériorer.
Ceci pour la bonne raison que la flèche va rester liée
à la fenêtre d'arc (repose flèches ou tapis)
et à la corde pendant tout le temps de son lancement. Si
des actions parasites interviennent après cette période,
il n'edst pas de dommage à craindre.
Pour mesurer la qualité de la décoche,
effectuons ce petit test du papier que vous ne ferez toutefois qu'après
un bon échauffement. Il suffit de tendre une feuille de papier
sur un cadre et la positionner à environ 30 cm devant la
flèche et avant l'armement. Bien sur, vous aurez pris la
précaution de vous installer devant un mur de stramit ou
une cible assez grande qui vous garantit que vos flèches
iront bien s'y planter. Mettez vous à environ 2m mètres
de la cible ou du mur. Il va de soi qu'il faut faire cet exercice
avec un arc parfaitement réglé. Le but est de réduire
au maximum la déchirure dans le papier faite par le passage
de la flèche. Une bonne déchirure est composé
d'un trou et des petites entailles causées par les plumes.
ACTION
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CRITERES D'OBSERVATION
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CRITERE DE QUALITE
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Prise de corde
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Passage de la corde
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Au creux de l'articulation des dernièrs
phalanges
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Fermeture des doigts sur la corde
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Les deux dernières phalanges sont repliées
à 90° environ
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Placement du pouce
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Equilibrée. La cale doit être
dans le prolongement des doigts et ne pas occasionner de gène
pour le placement du pouce
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Placement de l'auriculaire
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Sur la gâchette pour la palette SOMA.
Tension relative pour participer à la bonne répartition
de la force de traction des autres doigts
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Traction
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Localisation
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Sur le rail d'ancrage, entre des surfaces
dures 'cartilagineuse, osseuses)
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Orientation
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Sur la ligne synergique, qui passe entre le
point de poussée et le point de traction
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Amplitude
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De 2 à 5 mm. Nous parlson iic uniquement
de la phase de déclenchement. L'amplitude se lit en
observant le recul de la corde au niveau du sternum. Le rail
d'ancrage peut et doit être initié plus tôt.
Au moins 20mm
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Vitesse
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En accélération. Pas de perte
de vitesse. Une vitesse égale et soutenue est déjà
une bonne accélération
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Lissage
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Fluide. La fluidité se lit en observant
le recul de la corde au niveau du sternum. Absence de soubresaut
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Travail articulaire
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La traction s'opère à partir
de l'articulation de l'épaule. Ce sont les chaînes
musculaires de l'épaule et de l'omoplate qui actionnent
cette articulation. Il s'ensuit un recul du coude mais l'articulation
du coude ne doit absolument pas être soliicitée
pour le travail de traction. L'articulation du coude sert,
et sert uniquement, à réguler le latéral
de la trajectoire de traction et la qualité du contact
entre les repères de la main et ceux du visage
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Hauteur du coude
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Le coude doit passer à hauteur de l'épaule.
Plus haut, cela occasionne une oscillation verticale du déplacement
de l'encoche vers les repères arrière. Plus
bas, cela sollicite des chaînes musculaires moins efficaces
(petit rhomboïde)
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Fin de traction, recul du coude
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Sur les 2 à 5 mm de traction, en phase
de déclenchement, nous devons observer un recul du
coude en rotation vers l'arrière dans le plan horizontal.
Cette rotation permet d'exercer un bras de levier important
pendant la période du délenchement et de travailler
plus en finesse sur tous les aspects de la traction. Attention
: c'est le coude que nous voyons se déplacer mais c'est
toujours l'articulation de l'épaule que est sollicitée
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Prise de contact
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Pression entre les repères de main
et ceux du visage
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La pression doit être ajustée
finement. Le contact doit être consistant mais sans
écraser le visage. Le contact doit avoir la qualité
d'une caresse tendre. Il faut être tendre avec soi-même.
C'est la condition pour être dans un bon état
proprio-récepteur. Toute la qualité de la décoche
tient à l'affinement de cette sensation. La pression
est ajustée par l'articulation du coude. Le poignée
et la main doivent rester relâchés.
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Déclenchement
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Automisation
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Le relâchement des tenseurs des doigts
doit s'opérer automatiquement. Cet automatisme est déclenché
par le passage de l'ongle du pouce sur la zone sensible du
rail d'encrage
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Départ de la main vers l'arrière
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La main part vers l'arrière et reste
en contact avec le visage ou le crâne. Les doigts ne
reviennent pas vers l'avant
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Fin de geste
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Localisation
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Fixe, sur la ligne synergique, en contact
avec la tête. A priori en direction de l'oreille quand
le rail d'encrage est au niveau du visage.
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